Caroline

Le Paraguaçu

Le Rio Paraguaçu

_1090195Le fleuve Paraguaçu est navigable sur une distance de 46 kms.

On découvrira au fil de notre navigation journalière le calme, la tranquillité, le silence …

Le Rio serpente l’intérieur des terres à travers un paysage varié où se mêlent végétation tropicale, roches de couleurs ocre et berges envahies de mangrove.

Nous mettrons l’ancre devant le village de Santiago do Iguape juste en face de l’église sur un fond de vase qui aura une parfaite tenu malgré le courant de la marée.

L’accès au village n’est pas si simple en annexe, nous attacherons celle-ci aux pirogues des pêcheurs de crevettes locaux._1090165

Le village de jour est très paisible. Le soir, à notre plus grand étonnement, plusieurs habitants aimeront nous faire partager leurs goûts musicaux en utilisant leurs sonos installées dans leurs véhicules…Pas que du bonheur !.. Mais c’est à voir !….

Océane profitera d’une balade à cheval organisée par Jean Pierre, Français, installé depuis quelques années à Santiago et qui est propriétaire d’une pousada en plein centre du village.

Suite à ses conseils, nous aurons également l’occasion d’être spectateurs d’une course de chevaux typique au Brésil.

Gamboa

Pour profiter du séjour à Sao Paulo et du coin tranquille, aller à Gamboa, un petit village de pêcheurs à l’atmosphère préservé que l’on rejoint soit en bateau ou en 20 minutes de marche le long de l’océan au départ de Morro.

La circulation automobile y est interdite.

Gamboa - Plage

Gamboa – Plage

Morro de Sao Paulo

Morro de Sao Paulo – le St Tropez Brésilien

 

_1090692Morro de Sao Paulo est une colline située sur l’île de Tinharé au Sud de Salvador de Bahia.

Le sommet de la butte, depuis le phare, dispose d’une vue plongeante sur les plages.

La circulation automobile y est interdite, juste quelques brouettes pour faciliter le transport des bagages des touristes brésiliens ou étrangers jusqu’à leurs hôtels/pousadas.

On parcourt à pied les 4 principales plages qui ont chacune leur identité.

 

En arrivant, il faut d’abord grimper au village qui jouxte « la Primeira Praia » la première plage, c’est le quartier des restaurants et boutiques.

Les restaurants restent à la portée des bourses et l’ambiance est décontractée.

Sur la « Segunda Praia »‘, place à la vie nocturne. Les bars/restaurants ont les pieds dans le sable et la fête se poursuit tard dans la nuit au rythme des caipirinhas et des groupes de musiques locaux.

Juste après la cabane vendant des hamburgers s’ouvre la  » Terceira Praia », terre des pousadas bon marché , éloignées du bruit des restaurants et des bars.

Enfin pour ceux qui cherchent avant tout la tranquillité, reste la  » Quarteira Praia » et sa plage de rêve bordée de cocotiers .

Si le farniente ne vous suffit pas, il y a beaucoup d’activités sportives et nautiques telles que la tyrolienne, les balades à cheval, le surf, la plongée…

La vie est si douce à Morro que nous prolongerions bien notre séjour !

Itaparica Marina

_1090458Après quelques jours passés à Salvador, nous nous dirigerons à 2 h de navigation vers une des iles juste en face, Itaparica. Photo d'Itaparica

Nous mettrons l’ancre juste devant la Marina et retrouverons avec grand plaisir des bateaux amis que nous n’avions pas revus depuis la Cap Vert.

La première ballade pour visiter cette île se fera en combi volkswagen, véhicule étant le moyen de locomotion en commun le plus répandu sachant qu’ il existe aussi des taxis traditionnels mais bien plus chers.(coût 3 reals par personne et le prix est annoncé sur le pare brise pour ne pas avoir de surprise à l’arrivée).

Lorsque nous reviendrons des autres escales dans la baie de Bahia, l’ile d’Itaparica deviendra notre point de ravitaillement en eau douce grâce à sa source naturelle  » la fontaine de Bica  » où tous les villageois se servent gratuitement.

La vie sur cette île est paisible, pas de stress et d’une tranquillité qui mérite le détour, comme certains habitants disent  » ici tranquillo, tranquillo « .

Cette ile est la plus grande des iles de la Baie de tous les Saints.

Sa longueur atteint 36 km, elle est très fréquentée par les touristes brésiliens.

Des navettes, des lanchas* permettent de joindre Itaparica à Salvador en 45 mins, prés de 60 000 habitants vivent sur l’ile dans de nombreuses localités.

Du côté de l’atlantique, une barrière de corail la protège des rouleaux et des fortes vagues.

lancha

 

 

* la lancha est un petit bateau en bois couvert, d’une contenance d’une centaine de personnes, plus typique, plus sympa. Les vendeurs de « picole » ( petites glaces à l’eau artisanale, aux parfums introuvables en Europe ), de réfrigérantes (boissons fraiches non alcoolisées) et de bières, y déambules parmi les passagers. Ces embarcations partent de la ville de Mar Grande pour rejoindre le port de Salvador.

Les Baléares – Majorque – Palma de Mallorca

Fièrement ancrée au beau milieu d’une vaste baie bétonnée d’hôtels et de clubs sur plus de 30 km, Palma tranche radicalement dans le décor. C’est un lieu que nous apercevons du bateau et où nous ferons le choix de ne pas nous arrêter.

Nous nous dirigerons donc vers « La Cala Portalls Vells » au sud-ouest de Palma, où se trouvent deux criques bordées de petites plages et environnées de pins, avec un mouillage en eau claire par 3 à 8 m d’eau.

Les Baléares – Minorque – Port de Mahon

Après quelques jours en mer, nous apercevons  les terres de Minorque. Nous faisons une approche prudente du port de Mahon où se croisent les voiliers, ferrys et cargos.

Capitale de l’île, Mahon, ville tranquille avec ses airs de cité coloniale, ses maisons dépassant rarement les deux étages tantôt colorées ou d’une blancheur éclatante, ses ruelles tortueuses et son anse qui donne des envies de grand large.

La ville très touristique est à visiter autant de jour que de nuit car elle est très bien éclairée.

A voir, le « mercado Del Carmen » installé dans l’ancien cloître, les cellules ont été transformées en boutiques. Un bon endroit pour acheter du fromage, des fruits et légumes. Juste à côté, il y a une belle halle où se tient le marché de poisson et crustacés ainsi que plusieurs rues commerçantes piétonnières.

Les Baléares – Formentera – Port La Savina

FormenteraPlus petite île de l’archipel des Baléares, entièrement tournée vers le littoral, elle est restée longtemps la moins développée. Elle ne possède pas les belles collines boisées de sa voisine Ibiza, mais offre en revanche le calme et des plages non bondées où il fait bon de lézarder les pieds dans l’eau cristalline.

Une seule route traverse l’île d’ouest en est  sur 20 km très bien pour les adeptes du vélo car la piste cyclable est bel et bien marquée.

p1000001La Savina-  port d’arrivée des bateaux venant d’Ibiza. Pratique car on y trouve l’office du tourisme et des loueurs de vélos, scooters mais sans grand intérêt malgré quelques supermarchés pour le ravitaillement. Prix des places au port extrêmement chères, pas d’accès à internet, mouillage sur coffre possible à droite de l’entrée du port.

Contrairement aux apparences, La Savina n’est pas la capitale de l’île, c’est San Francesc au centre de Formentera  juste à 3 km du sud du port avec un accès facile par bus. Petit village ancien entouré de beaucoup de rues commerçantes avec un large choix de boutiques (mercerie, bricolage, librairie..). L’ambiance est surtout le matin et jusqu’à 14 H.

Les Baléares – Ibiza – Talamanca

On recommande le mouillage devant la plage de Talamanca où il y a quelques restaurants très sympas avec un accès facile à la ville d’Ibiza par navette maritime.

A visiter, « Dalt Vila », la vieille ville ou haute ville est superbe sur son promontoire dominant le port. Elle se voit d’ailleurs de loin lorsque l’on arrive en bateau. C’est tout simplement une des cités les plus anciennes du monde, elle mérite une visite pour admirer ses remparts, ses points de vue sur le port, sa cathédrale et ses petits musées archéologiques.

Pour les touristes , les adeptes du shopping, il faut bien admettre que les boutiques de tenues vestimentaires et accessoires sont en pourcentage important dans cette île où la fiesta commence à se faire sentir à partir de 18 H.

CEUTA – Une enclave espagnole sur la côte marocaine au détroit de Gibraltar

ceuta_haut

Une touche espagnole sur le territoire marocain, c’est ce que nous a réservé la ville de CEUTA.

Elle est baptisée « porte de l’Europe », au même titre que les villes de Tanger et Titouan, a longtemps été la raison d’un long conflit hispano-marocain.

Elle a finalement été remportée par l’Espagne bien qu’elle soit sur les terres marocaines.

Ceuta est une ville mi- Magrébine mi- Européenne, c’est ce qui fait son charme.

Quand on s’y promène, on entend le mélange de dialecte marocain et espagnol, les langues fusionnent, les religions se côtoient et cela donne un beau mélange.

Quelques conseils pour profiter de la ville et de ses habitants :

  • aller au marché principal couvert où vous trouverez une très bonne ambiance de négoce pour vos fruits/ légumes et poissons
  • pour le shopping, faire l’avenue principale où il y a de très bonnes affaires à faire surtout dans les boutiques de sport ainsi que la boutique ZARA
  • la ville s’anime beaucoup en fin de journée, les habitants, petits et grands prennent place dans les bars à l’heure de l’apéritif jusqu’à tard dans la soirée
  • attention le samedi, toutes les boutiques d’habillements et alimentaires ferment à 15H
  • le dimanche, la ville sommeille, faire une petite pause détente sur le côté plage de la ville très agréable

Une journée à Mindelo

De bon matin comme à notre habitude allons faire un petit tour aux deux marchés de Mindelo , celui à poissons et celui aux fruits/légumes.Une chose importante, il faut toujours demander le prix du kilo avant d’acheter, car il variera en fonction de chaque commerçante. Les produits sont toujours frais et peu chers (compter 1 kilo de bananes à 100 escudos/1€). Ensuite direction le supermarché du centre « FRAGATA » qui est le seul à vendre de la viande (poulet, bœuf, porc) où on y trouve presque tout ce que l’on cherche.

FRAGATABeaucoup de Capverdiens comprennent ou parlent le français ce qui est rassurant pour toute personne qui ne parle pas le portugais ou le créole. Toutes les personnes que nous rencontrons sont d’une gentillesse et nous font toujours un super accueil avec un grand sourire !

Indispensable, si on a des enfants et que l’on vient de leur faire subir la balade des achats alimentaires… faire une pause à l’aire de jeux en face le port. Et là vous prendrez un immense plaisir à regarder votre enfant s’amuser avec les enfants capverdiens bien qu’ils ne parlent pas la même langue. En tant que maman, je trouve que ses enfants connaissent le partage des jeux, de leur bonne humeur, de leur joie de vivre. Jade a tous les jours de nouveaux copains et copines à sa plus grande joie. Mindelo est une ville joyeuse, colorée, qui vit autant le jour que la nuit en musique au grand plaisir des petits et des grands. Il y a aussi une médiathèque et l’alliance française avec une bibliothèque fournie de livres français.

Pour finir la journée, aller boire un petit verre de rhum ou un jus de mangue /papaye dans un bar du coin. Pour le diner, on recommande le restaurant « chez Bruno » où l’on y mange un très bon poulet Colombo et des bananes flambées.

Nous avons lu et on nous avez parlé d’insécurité au Cap vert que moi-même en tant que femme je n’ai pas ressenti en me promenant dans la ville.