Frédéric

La traversée – un mot du cap’tain

La traversée de l’Atlantique. Voilà une idée qui pourrait en effrayer plus d’un. Il est maintenant clair que cette aventure ne peut être correctement appréhendée sans évoquer l’ensemble de nos navigations, prologue indispensable à la cohérence de l’histoire qui commença sur les rivages méditerranée et se termina sur ceux de l’état de Bahia.

Depuis Port Saint-Louis jusqu’au Cap-Vert, nous avons parcouru un long, mais nécessaire parcours initiatique au cours duquel chaque évènement, du plus anodin au plus marquant, a façonné notre expérience de telle sorte que la pensée de la traversée de l’Atlantique, effrayante il y a quelques mois ne nous impressionnait plus à la veille du grand jour.

Sans nous en rendre vraiment compte, une lente métamorphose avait opéré, nous transformant peu à peu en marins au long court.

C’est donc plein de sérénité, que nous avons dit au revoir au Cap-Vert, non sans une sincère émotion pour ce pays et son peuple que nous avons facilement appris à aimer.

La traversée fut finalement sans grand intérêt sinon celui d’être confronté à l’ennui et à un sentiment d’isolement. Une impression de lassitude jusqu’à ce que notre perception du temps se cale sur une routine quotidienne. La monotonie fut quelquefois bousculée agréablement par une variation dans la vitesse du vent, l’arrivée d’une perturbation, la pêche d’un poisson. Le sentiment d’isolement s’effaça peu à peu jusqu’à ce que le GPS nous rappelle à l’ordre en désignant un point perdu au milieu de l’Océan.

A terre, je suis connu comme quelqu’un d’actif. Soucieux, lorsque j’organise une sortie sportive, de remplir toutes les minutes par des moments intenses, en espérant finir agréablement épuisée. Sur l’eau, cela n’est pas possible, on ne peut pas décider du rythme de la journée. Alors on ralentit, on accélère à la cadence des exigences de la mer et du vent. Cette traversée fut celle d’un long ralentissement.

Le Cap Vert

Le Cap Vert Je ne vais pas me lancer dans une description certainement incomplète de ce pays.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_vert

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Je vais juste essayer d’écrire les sentiments ressentis.

_1080451Lorsque nous sommes arrivés, c’est le vent qui nous a accueillis en premier. Ce vent fort, dont la direction est propice aux départs vers l’Ouest, nous délivra un message menaçant et n’invitant pas au séjour. Ensuite, nous avons débarqué et effectué les formalités d’entrées sur le territoire. C’est à ce moment que nous nous sommes aperçus que nous étions réellement sortis d’Europe. Des habitants à la peau noire qui nous dévisagent, une langue inconnue, des bâtiments publics vétustes. Mon premier sentiment, consolidé par toutes mes lectures, fut de me sentir comme un fragile Occidental seul et perdu dans un pays bien lointain.

_1080450Dans les jours qui suivirent, conseillés par des compatriotes, nous avons pris le temps de visiter la ville. Se mêler à la population locale dans des épiceries, en traversant les halles aux légumes ou aux poissons est une aventure et remet l’Occidental mal habitué que nous sommes à sa bonne place. L’opulence extravagante et le gaspillage qui caractérise la civilisation occidentale nous sautent aux yeux. Cela fait seulement quelques jours que nous sommes arrivés et le sentiment d’être loin de notre pays s’accentue. Un doute commence malgré tout à se faire sentir.

Le bateau trouve une place à la marina pour une semaine. C’est une opportunité pour se déplacer vers l’île voisine, Santo Antao, réputé pour son paysage. Cette excursion de 2 jours se révèlera comme un tournant dans notre vision du Cap Vert. Je vous invite à lire les articles qui parlent du séjour à Santo Antao.

Au retour, notre premier sentiment avait disparu. Nous étions passés, en quelques jours, de la méfiance à l’affection pour ce pays et son peuple. La gentillesse de ce peuple, l’amour pour leur pays, la chaleur de leur accueil, le bonheur sans cesse affiché sur leur visage, nous ont claqué à la figure comme une image « en négatif » de notre vieille France.

Dorénavant, au Cap Vert nous ne sommes plus des touristes, mais des terriens parmi d’autres. Certaines habitudes se sont installées. Le boucher au supermarché, la vendeuse de haricots ou de bananes nous reconnaissent et nous avons plaisir à les faire sourire avec nos médiocres tentatives de paroles en créole.

La semaine dédiée au Carnaval 2013 est passée. Elle a laissé la place à un apaisement bien mérité après 7 jours d’excitation de danse et d’alcool.

Nous attendons sereinement le moment de notre départ pour le Brésil.

Dans quelques jours nous partirons le cœur remplis des sourires des Cap Verdiens.

Chez Sandro – Iles de Santo Antao

Si vous décidez de visitez l’ile de Santo antao, il est un endroit incontournable vers lequel tous les avis vous dirigeront : la vallée de Paul.

il vous faudra quelques jours pour explorer cette vallée. Cela d’autan plus si vous êtes marcheur et que les enchainements de dénivelés importants ne vous font pas peurs.

Il nous semble que le gite dans lequel nous avons séjourné est aussi incontournable que la belle vallée dans lequel il est posé.

Ce n’est pas seulement parce qu’il est tenu par Sandro, un des rares Français à avoir poser ses valises au Cap Vert. Sandro est un amoureux du Cap Vert et de ses habitants. Il est intarissable sur l’histoire de son pays d’accueil, sur son village d’adoption et sur les environs de son gite. Sa vitalité contagieuse et la chaleur de son accueil, le réveil sur l’une des plus belle vue de la vallée, la cuisine typique, sont les raisons de notre engouement pour cette adresse.

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Le Palmitos Parc

Si vous êtes de passage à Gran Canaria, l’une des iles de l’archipel des Canaries et si vous consultez les informations touristiques, vous entendrez certainement parler de ce parc à thème. Nous sommes des habitués des parcs de loisirs, de botanique, et autre zoo, alors c’est tout naturellement que notre curiosité s’est réveillée à l’évocation du Palmitos parc. Malgré un prix très élevé pour les Canaries, nous conseillons sans hésitations la visite de ce lieu.

Ce parc est logé à l’extrémité d’une vallée, qui à elle seule vaut le détour. Le spectacle avec les rapaces m’a étonné, celui avec les dauphins, moins démonstratif que celui d’Antibes, nous a néanmoins permis de voir ces fascinants cétacés de très très prés.

Quelques conseils :

  • organisez vous pour faire plusieurs fois la démonstration avec les rapaces. En effet, la qualités du spectacle dépend en partie de la collaboration des oiseaux.Lâchés dans leur espace naturel, les grands rapaces mettent plus ou moins de bonne volonté à exécuter le scénario !!
  • rester près du bassin des dauphins après le spectacle pour admirer et prendre contact avec les cétacés. Derrière le mur en plexiglas, ils s’arrêtent volontiers pour échanger un regard avec vous. Et si vous avez repéré les gestes des dresseurs, sous pourrez peut être leurs demander d’exécuter quelques figures sous-marines !
  • pensez à acheter les billets sur internet pour la réduc
  • Pensez aux chapeaux et casquettes qui, outre leur fonction première, auront également une utilité lors du spectacle avec les rapaces !!

http://www.palmitospark.es