Le Cap Vert

Le Cap Vert Je ne vais pas me lancer dans une description certainement incomplète de ce pays.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Cap_vert

http://www.mindelo.info/_index.php

Je vais juste essayer d’écrire les sentiments ressentis.

_1080451Lorsque nous sommes arrivés, c’est le vent qui nous a accueillis en premier. Ce vent fort, dont la direction est propice aux départs vers l’Ouest, nous délivra un message menaçant et n’invitant pas au séjour. Ensuite, nous avons débarqué et effectué les formalités d’entrées sur le territoire. C’est à ce moment que nous nous sommes aperçus que nous étions réellement sortis d’Europe. Des habitants à la peau noire qui nous dévisagent, une langue inconnue, des bâtiments publics vétustes. Mon premier sentiment, consolidé par toutes mes lectures, fut de me sentir comme un fragile Occidental seul et perdu dans un pays bien lointain.

_1080450Dans les jours qui suivirent, conseillés par des compatriotes, nous avons pris le temps de visiter la ville. Se mêler à la population locale dans des épiceries, en traversant les halles aux légumes ou aux poissons est une aventure et remet l’Occidental mal habitué que nous sommes à sa bonne place. L’opulence extravagante et le gaspillage qui caractérise la civilisation occidentale nous sautent aux yeux. Cela fait seulement quelques jours que nous sommes arrivés et le sentiment d’être loin de notre pays s’accentue. Un doute commence malgré tout à se faire sentir.

Le bateau trouve une place à la marina pour une semaine. C’est une opportunité pour se déplacer vers l’île voisine, Santo Antao, réputé pour son paysage. Cette excursion de 2 jours se révèlera comme un tournant dans notre vision du Cap Vert. Je vous invite à lire les articles qui parlent du séjour à Santo Antao.

Au retour, notre premier sentiment avait disparu. Nous étions passés, en quelques jours, de la méfiance à l’affection pour ce pays et son peuple. La gentillesse de ce peuple, l’amour pour leur pays, la chaleur de leur accueil, le bonheur sans cesse affiché sur leur visage, nous ont claqué à la figure comme une image « en négatif » de notre vieille France.

Dorénavant, au Cap Vert nous ne sommes plus des touristes, mais des terriens parmi d’autres. Certaines habitudes se sont installées. Le boucher au supermarché, la vendeuse de haricots ou de bananes nous reconnaissent et nous avons plaisir à les faire sourire avec nos médiocres tentatives de paroles en créole.

La semaine dédiée au Carnaval 2013 est passée. Elle a laissé la place à un apaisement bien mérité après 7 jours d’excitation de danse et d’alcool.

Nous attendons sereinement le moment de notre départ pour le Brésil.

Dans quelques jours nous partirons le cœur remplis des sourires des Cap Verdiens.

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